La zique de la patate

Allez hopopop !!
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Le mot d'humeur du jour
octobre 30, 2009 @ 15:58

Lassée de se tarter l’admin de tout le tintouin, la patate, quitte à reprendre la plume de temps à autre, a déplacé sa littérature ailleurs. Dorénavant, si vous voulez suivre ses élucubrations, ce sera là :

http://sundaysmiler.wordpress.com/

Ya plus qu’à se qu’elle reprenne le temps d’y mettre kek chose ;)

Le quart d’heure misanthrope de la patate
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Monde de merde
octobre 21, 2008 @ 0:08

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas pour faire de l’ironie ou narrer le cours agréable de son existence que la patate chausse sa plume, mais bien pour déverser sur la toile la bile qui jour après jour sape la santé de son petit intérieur pourtant pas délicat. Si véritablement excuse il faut pour cracher sur le dos de ses contemporains, nous mettrons cela sur le compte de la fatigue, et de l’énervement d’une journée partagée entre trains en retard et réunions répétitives.

Une fois de plus, c’est avec un effarement sans bornes que le tubercule constate le manque de savoir-vivre global de son environnement, à croire qu’il a été cultivé sur une autre planète, lointaine et percluse d’utopies. Dans ce train en revenance de Londres, en cette soirée passée en première classe de l’Eurostar, le péquin moyen pourrait naïvement s’attendre au calme relatif de la bétaillère ramenant à la maison les travailleurs partis pour la journée à l’étranger. Quelle misérable preuve de candeur serait-ce là. Non, l’homme d’affaires qui en semaine promène son cul entre capitales est par trop gonflé d’un sentiment de supériorité professionnelle pour ne pas faire profiter son entourage involontaire de toute la suffisance qui émane de sa personne. Parlant à son collègue, il ne peut s’empêcher d’exposer à tout le wagon sa réunion du jour, impliquant tel et tel chef de projet, les centaines de milliers d’euros que leurs actions engagent et l’avenir d’untel au sein de la société, maintenant que son tout frais bambin risque de le faire sortir à des heures décentes du bureau.

De même, la working girl assise non loin, la quarantaine déjà vieille difficilement repoussée à grands coups de séances de stretching et de maquillage très chic, fière de ses rejetons, ne peut s’empêcher au téléphone de s’assurer que la totalité de l’audience profite du menu de la cantine de sa progéniture, des exercices qu’elle a à rendre demain, de son heure de coucher et du bout de téloche qu’elle aura le droit de mater avant de s’endormir. Les trois bambins. Chacun leur tour.

Et la jeunesse fashion de Londres, portable sous le bras pour être sûre d’avoir l’air un peu important, de glousser dans son téléphone en mangeant, exercice certes périlleux mais franchement inintéressant, de chantonner comme si elle était dans sa chambre, de laisser le volume de sa sonnerie au maximum et de minauder avant de décrocher, hésitant de longues secondes à répondre à cet appel d’une importance sans doute cruciale pour l’avenir du ragot londonien! C’est à croire que le monde moderne a oublié que la vie en communauté impliquait parfois de prendre conscience de ce qui nous entoure, quitte à se fouler un peu la sensation d’être le nombril du monde.

Il est vrai que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Mais pourquoi, dans cette promiscuité urbaine, certains considèrent-ils que leur espace vital a la préséance sur celui des autres ? La patate est-elle une extra-terrestre de penser que la juste logique, lorsqu’on est obligé de côtoyer en milieu confiné une masse de gens connus ni d’Eve ni d’Adam, serait de partager équitablement l’espace sans faire chier personne ? Extra-terrestre peut-être pas, extra-urbaine, ça se confirme de plus en plus. Au-delà de l’absurdité de se fatiguer le cerveau et la santé pour une industrie dont la seule préoccupation est de générer plus de blé avec moins de personnes pour faire tourner les moulins à vent, quel peut bien être le sens d’une existence passée à subir celle des autres ?

Pourtant dotée d’un naturel profondément attaché aux valeurs humaines et au respect de l’individu, la patate voit jour après son dégoût de ses contemporains anonymes augmenter à grands coups de transports en commun et de trottoirs squattés. Il lui paraît évident, pour sa part, de se pousser lorsque un quidam plus pressé qu’elle cherche à la dépasser en demandant pardon, de parler à voix basse dans son téléphone lorsqu’elle vient à le décrocher dans un lieu public lorsque sa sonnerie réduite au minimum a attiré son oreille, ou d’éviter de chantonner comme dans sa salle de bains lorsqu’il s’avère qu’elle est plutôt dans le bus. Et d’écouter de la musique avec un casque, dans la mesure où m^ême si elle trouve que celle qu’elle écoute est géniale, elle a conscience du fait que ce n’est pas nécessairement l’avis de tout le monde. Apparemment, c’est une évidence peu partagée. Pourquoi certains s’octroient-ils la permission d’occuper l’espace sonore commun lorsque cela prive les autres de celle de profiter du silence ?

Il semble que beaucoup de nos contemporains aient peur de passer pour insipides, ou faibles, ou sans caractère s’ils n’imposent bruyamment leur présence au reste du monde.

La patate trouve quant à elle que c’est triste d’avoir besoin de prouver que l’on existe pour en avoir la sensation.

Internet, morne plaine…
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Gnaaaaaaargl!
septembre 12, 2008 @ 16:12

Vendredi, 16h et des bananes.
Dans le bureau de la patate, seul plane dans l’air ambiant le timide ronronnement des machines poussives et les r?leries ?touff?es de quelques coll?gues. Peu ?? peu, l’effervescence de la semaine s’efface pour laisser place ?? la molle expectative g?n?rale de la tr?ve du week-end.
A l’horizon du net, la poussi?re pousi?reoit et la brise l?g?re briseoit dans le sillage laiss? par les adeptes des forums et autres chats qui ont d?sert? leurs petits bureaux pour aller retrouver le confort paisible de leurs p?nates ou s’?gailler dans la nature pour de ludiques activit?s. Les conversations se tarissent, et l’inaction installe ses grosses fesses sur le r?seau.
Eh ben ouais, les clients qui ne se d?cident pas, les specs en attente, une motivation qui contemple les pissenlits par la racine font que la patate attend avec impatience que sonne la cloche lib?ratrice, en trompant l’ennui sous Mozilla. D’o?? l’avantage d’?tre dos au mur et d’avoir un voisin de tabl?e qui ne se risquera pas ?? critiquer votre quantit? de travail sous peine de ridicule et de foutage de gueule prononc?.
Allez, plus qu’une heure ?? tirer, et la patate ira se trouver des choses int?ressantes ?? faire ailleurs, tiens!

*** Sous le soleil de Speranzaaaaaaaaa ***
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Nageage dans le bonheur
septembre 5, 2008 @ 11:39

Une fois de plus partis trancher des carottes et peler des oignons, la petite patate et ses enjou?s compagnons ont clos leur mois d’ao?t sur de m?morables instants de franche rigolade et autres quarts d’heure vocaux jubilatoires sous le cagnard des Cara??bes! Cette fois-ci encore, les m?ninges agit?es de nos trublions de l’auberge ont pondu quelques folles id?es culinaires, ainsi que d’improbables ateliers pour joueurs poussi?reux et odorants.
Apr?s tout, qui, devant un trou b?ant de 4m de diam?tre en plein milieu d’une cour, ne penserait pas imm?diatement ?? le combler avec une piscine improvis?e ? C’est en tout cas devenu le r?flexe conditionn? des anciens du temple de la Faille 2007, semble-t-il. D’o?? la pr?sence ?tonnante mais rafra?chissante de cet immense p?diluve en plein milieu de la taverne, qui a vu s’?battre nombre de joueurs en qu?te de fortune, pas rebut?s par le bouillon de culture apr?s trois jours de trempette de pieds tout frais sortis des bottes et de stagnation en plein soleil.
Sur les folles suggestions de Ker le ma?tre-coq, l’auberge s’est de plus offert cette ann?e une luxueuse annexe spa. Nombreux ont ?t? les joueurs (ainsi que pas mal de PNJs, faut bien le dire) ?? venir se faire dorloter, baigner (eh oui, baigner), massouiller ?? l’ombre bienfaisante des tonnelles. On a m?me vu certaines dilapider toute leur fortune ?? y ?tablir leurs quartiers quasi-permanents! Cette zen oasis ?tait bien ?? cent lieues de l’agitation de la taverne de l’Arbre Bar, o?? pendant ce temps-l?? le rhum coulait ?? flots et les concours de lutte faisaient rage. Fichtre, il a suffi ?? la patate de boire une bol?e et de taquiner la carte dans ce lieu de perdition pour s’y faire plumer ses derni?res piastres ! Les nuits au Badabing nous ont ?galement r?serv? leur lot de sayn?tes pittoresques, et les caves de monsieur le marquis doivent encore r?sonner des ?chos de ces chansonnettes pour oreilles averties que tous nous avons tous pouss? avec plus ou moins d’ardeur. Pas s?r que le chat se soit sorti intellectuellement indemne de ce tripot de forcen?s!
En tout cas, la fin du jeu avec nos 4 Pi?ces de 8, arros?e aux cocktails maison par la folle ?quipe du bar, sous les ?clairs et le tonnerre vindicatifs d’un bel orage d’?t? fut un moment bien joyeux (drache except?e). On a vu plus d’un pirate tanguer sous l’effet du roulis, mais aucun qui ait fini dans le lagen! Et bien entendu, comme il serait dommage de ne pas partager avec la terre enti?re les souvenirs pas toujours flatteurs ni pr?sentables de ces quelques jours d?brid?s pass?s loin de la civilisation, les photos sont l??.

En dernier lieu, la patate se doit bien tout de m?me de d?noncer le membre de l’?quipe taverne qui en a le moins branl? cette ann?e : malgr? une f?roce concurrence, la palme ira sans conteste au jeune Basile, qui non content de roupiller toute la journ?e, n’a fait que boire de tout son s?jour ;)

Pou??t, tuuut, tuut, pou?t, tut.
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Monde de merde
août 22, 2008 @ 18:06

C’est avec une joie toute relative et un plaisir pulmonaire plus que douteux que la patate, apr?s quelques doux jours coul?s en Bretagne, a retrouv? cette semaine son nid parisien. Apr?s de belles heures ?? tenter de taquiner le maquereau en mer, ?? faire des galipettes avec les mioches dans le jardin, ou encore ?? contempler l’?clipse de lune dans la campagne, le retour au poisseux macadam de la capitale surcharg?e a tout de m?me quelque chose de l’armageddon des cinq sens!

A peine sortie du train, voil?? d?j?? la patate toute opprim?e par l’absurde troupeau indisciplin? et compact de la foule dont chaque individu ignore superbement l’existence des autres. Bon. Bye bye notion d’espace vital. Et puis c’est le retour ?? la vraie vie des gens civilis?s de la grande ville : les bonnes odeurs d’humain pas lav? dans le bus, les barres de m?tro cir?es au gras collant d’on-ne-veut-pas-savoir-quoi, les odeurs de pisse le long de quasi-toutes les rues (?? croire que le sphincter est un muscle en voie d’atrophie chez l’homme moderne), les bonnes vapeurs de k?ros?ne de bagnole qui surchauffe dans les bouchons ?? chaque passage pi?ton, la symphonie m?lodieuse des klaxons enjou?s (les gens sont pr?venants, ici, on pr?vient le type de devant que peut-?tre le feu va passer au vert alors il faudrait qu’il avance d?j??, malgr? le fait que devant lui la file venant de sa droite bouche le carrefour)! Quel bonheur de retrouver cette capitale avenante, blottie bien au chaud sous sa cloche de pollution au taux d’oxyg?ne proche du minimum requis avant mise en l?thargie automatique du corps humain!

Bref, plus ?a va, plus la patate se dit qu’il va falloir les tirer un de ces quatre, les grands plans pour retourner vivre en zone humainement habitable! Ne seraient tous les aminches qui habitent dans le coin, le mouvement serait plus ais?, mais bon, le d?part ne serait quand m?me pas pour demain. Heureusement, il y a quand m?me bien des avantages qui font supporter l’absurdit? de vivre dans ce genre de climat, mais combien de temps sauront-ils encore opposer leur vigueur aux tracas du quotidien parisien ?

Alors la patate se met sa mauvaise humeur sous le bras du mieux qu’elle peut, tente de ne tuer personne dans les transports en commun, passe sa journ?e ?? insulter le reste du monde dans sa barbiche (oui, je suis misanthrope et agoraphobe si je veux, d’abord, le tout ?tant que les sujets de mes calomnies n’en sachent rien, rapport ?? ce que ma force de frappe reste toute relative!), et r?ve ?? sa future long?re en Bretagne!

Vivement nos plates-bandes anarchiques et notre potager aux l?gumes cultiv?s en d?pit du bon sens !

Y a plus d’saisons, ma bonne dame !
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Le mot d'humeur du jour
juillet 11, 2008 @ 17:32

Alors voil??. On nous parle fonte des glaces, hausse du niveau des mers, pr?vision de p?le Nord en eaux libres pour cet ?t?, retour des dinosaures en col?re, baleines mutantes et r?chauffement global! Bon. C’est moche. Mais cr?vindju, dans tout ?a, pourquoi est-on d?j?? en automne, alors ???

Du coup, la patate marche un peu sur la t?te, tout de m?me. Apr?s un Hydre Omel au soleil et de belles vacances estivales sous le cagnard de l’Italie au mois de mai (enfin quasi, quoi, ne chipotons pas, les photos qui compensent ce que j’ai la flemme d’?crire pourront vous le prouver), voil??-t-y pas que juillet ressemble de fa?on tr?s louche ?? un quelconque novembre! Pour ce beau week-end entre aminches qui se profile au bord de la mer normande, c’est promesse de temps mis?rable, trombes de flotte, et plafond thermique ?? 18°.

Non mais sans rigoler, quand est-ce qu’on bronze, avec tout ?a ? La patate, encha?n?e derri?re son poussif bousin au boulot, aurait bien aim? se faire un peu griller les gambettes et trempoter ses miches dans la grande soupe primordiale, histoire de repousser quelques furtifs instants cette d?gaine de poireau maladif qui lui colle ?? la pelure ! Eh ben peau de nib, on va encore passer 3 jours terr?s dans la baraque, ?? fumer des clopes, boire comme des trous, s’en mettre plein la panse et encha?ner les jeux compliqu?s o?? on sauve le monde de l’invasion des tentacules poulpiques. Bon, c’est pas qu’on aurait fait autrement s’il avait ?t? pr?vu qu’il fasse beau (parce que ?a reste notre activit? de groupe principale), c’est juste qu’au moins, on l’aurait fait au soleil, avec ch?teaux de sable et parties de raquettes en prime !

Si c’est comme ?a, je sens que Draculito va encore manger pour tout le monde, ?a nous d?foulera, et en plus il semblerait qu’il aime ?a!

La patate fait pelure neuve
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Le mot d'humeur du jour
avril 25, 2008 @ 16:15

Depuis quelques temps, d’attentionn?s lecteurs et lectrices faisaient de fa?on r?currente remarquer ?? la patate, molle propri?taire des lieux, que c’?tait un peu le foutoir dans ce potager du web! B?n?ficiant d’un moment de flottement dans son emploi du temps, le suscit? tubercule a donc pris son petit courage ?? deux mains pour affronter la jungle de la CSS et du PHP, redoutant d?s le d?part deux ou trois jours d’upgrade de son blog, ponctu?s de tracas en tous genres, non-marchage de plug-ins, obsolescence de fonctions SQL et shuntage de feuilles de style (sans parler de la perte de sa base donn?es). Que nenni ! Une fois la redoutable machine mise en route, une heure suffit ?? proprement tout mettre ?? jour sans franchement de souci, ce qui ne laissera pas de surprendre tout utilisateur un peu chevronn? de l’internet, qui sait pertinemment que pour changer la moindre virgule, cela peut parfois n?cessiter trois heures de tripatouillage h?sitant!

C’est donc avec bonheur que la patate constate apr?s tout cela qu’enfin ses posts r?apparaissent dans le sens chronologique, et qu’?? part quelques r?glages de couleur ?? reprendre, le train de ses inepties roule de nouveau sur les rails de la modernit?. Elle n’a plus d’excuse pour ne pas raconter c?ans ses tribulations quotidiennes, ?? part le fait de trouver mati?re au papotage. Mais les beaux jours arrivant, sans aucun doute aura-t-elle bient?t de quoi nourrir le ventre avide de son album photo!

Sus au web, le potager n’est plus en friche !

Jingueul belz
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Bla bla bla, Le mot d'humeur du jour
décembre 13, 2007 @ 19:42

Raaaah.

La mollesse hivernale aidant, voil?? la patate en reste d’?criture. ‘C’est une flemme !’ pourront se dire certains. Du fond de son brouillard cotonneux, elle pourra quand ?? elle r?pondre que bon, ben oui, ben nan, pas vraiment, mais enfin quoi quand m?me.

Il faut dire que les 3 derniers mois de convalescence ont livr? leur lot de soir?es tranquilles au nid douillet, de week-ends de cro?tage et d’inactivit? prononc?e. Et quand elle n’a rien ?? dire, la patate se la ferme donc sur le net (que les mauvaises langues s’en donnent ?? cÅ“ur joie, c’est ma tourn?e!). En dehors de la fin des p?rip?ties administratives du doudou qui a fini par recevoir ses allocs de la s?cu une fois retourn? au boulot apr?s 3 mois d’arr?t de travail, le temps s’est doucement ?coul? entre parties de Catane endiabl?es et course folle au Draculito (les initi?s verront tr?s bien de quoi je parle).
Et puis c’est arriv?, la chrysalide est sortie de son soyeux cocon pour ?clore au cÅ“ur de l’automne en papillons ?? grosses rangers, ?? l’occasion du GN Liaisons Dangereuses de la fin novembre. La patate s’est greff?e ?? la joyeuse ?quipe des laquais increvables pour assurer ?? ces ducs et marquises un service d’une qualit? hors pair (il faut dire que l’?quipe de Ker s’?tait d?carcass?e comme jamais sur la bouffe), pendant que le doudou se promenait appareil ?? la main pour tirer le portrait de tout le monde. Preuve en est ici.
Des costumes incroyables dans tous les sens, des joueurs d?cha?n?s, un ch?teau superbe et des musiciens venus faire notre bonheur auditif ont largement contrebalanc? ces interminables piles d’assiettes sales qu’on a tent? d’?couler dans les restes de notre bonne humeur. Vache, la prochaine fois, c’est assiette en carton pour tout le monde et zou ;) . Bref, ?a fait du bien de se replonger un week-end dans une douce autarcie ?? th?me avec ses aminches.
Maintenant, c’est vivement No?l, histoire de pouvoir se reposer un chou??a en famille, m?me si la perspective en laisse augurer une tr?pidante course aux cadeaux dans les boutiques bond?es du tout Paris. La patate n’a plus qu’?? se prendre le courage ?? deux mains, chausser sa hotte et aller p?ter des tibias dans les all?es des grands magasins! L’avait qu’?? s’y prendre plus t?t, comme d’habitude.

Bref, la fin d’ann?e sera une fois de plus partag?e entre course effr?n?e et sieste devant la chemin?e. Le petit tubercule tr?s fatigu? va partir quelques jours compter les boules du p?re No?l en Bretagne, et ?a ne pourra lui faire que du bien d’oublier un temps Paris, les suisses, le boulot et le m?tro.
Pff!Mais une semaine, quand m?me, c’est court.

Parce-qu’il faut savoir taquiner un peu le bambin de temps en temps
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Bla bla bla
septembre 14, 2007 @ 17:00

Patatra
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Dans le brin jusqu'aux coudes...
septembre 12, 2007 @ 16:13

Eh oui, le mois d’ao?t, ?? d?faut de beau temps, nous aura cette ann?e et au m?pris de tous les optimismes r?serv?es quelques bonnes surprises et d?convenues de derri?re les fagots!

Tous pimpants et heureux, les deux petits l?gumes comme ?? l’habitude au centre de notre palpitant r?cit se sont au milieu de l’?t? install?s dans leur nouveau nid douillet. De l’espace, de la convivialit?, un beau merdier de cartons, pleins d’aminches ?? la maison et de s?millants bonsa??s ?? la pelle leur promettaient un automne guilleret, dans la douce tranquillit? d’un quartier accueillant. C’est donc tous ragaillardis que nos deux sujets d’?tude, accompagn?s beno?tement par Bruno l’anorexique et Nanoo la vann?e, partirent fin ao?t profiter de leur saut en parachute au dessus du Mont Saint-Michel, tr?s attendu cadeau de son amoureux pour la trentaine de la patate.

Ya pas ?? dire, le saut en parachute, c’est d’la balle. Par contre, pour l’atterrissage, faut voir.

« Nanoo, enthousiaste : Oh, regarde, c’est ?? Sly d’atterrir !… *sprotch* »
« Bruno, la main en visi?re : ! j’ai un doute sur la technique! On n’est pas cens? atterrir avec les pieds ? »
« Nanoo : C’est joli tous ces gyrophares, on dirait le 14 juillet. »
« Mathilde, optimiste : Bah, il a d? s’esquicher une fesse… »

Nous imaginions na??vement avoir ?clus? notre quota de loose en juillet sur la faille! Pensez-vous, c’e?t ?t? bien trop simple. R?sultat des courses, trois lombaires en morceaux et un beau corset sur mesure fa?on planche de surf pour Sly, qui cogite d?j?? sur le recyclage de l’accessoire susnomm? en armure de GN.

Heureusement, plus de peur que de mal, des bisous, des tombereaux de fromage et un arr?t de travail jusqu’?? d?cembre, coinc? ?? la maison, devraient suffire ?? ressouder le bonhomme sans que plus rien n’y paraisse au nouvel an. Bon, au passage, notez qu’on fait sauter les 15 jours ?? la R?union en novembre (ben oui, AUCUN transport pour l’homme avant nouvel ordre, sous 3 mois!), qu’on se retrouve avec une moto r?cemment r?cup?r?e sur le carreau (enfin le trottoir, pour ?tre exacte), que le sport sera pour la rentr?e prochaine, et qu’on se noie sous une mar?e de paperasse.

Ben oui, sachez que quand il vous arrive un accident, mieux vaut penser ?? appeler l’assurance avant les secours! Entre le club de parachute, ses deux assurances dont une en Allemagne, l’assurance de la patate, la s?cu, les boulots, les mutuelles, le bottin des infirmiers et j’en passe, c’est le cancer t?l?phonique de l’oreille gauche que la patate a manqu? choper pour qu’on lui soigne son malheureux (on se demande bien comment peut se d?merder un accident? tout seul, par ailleurs!). Et m?me, ?a, ?a aurait pu ?tre simple ! C’?tait sans compter sur l’inertie l?gendaire de l’administration, lanc?e telle une limace au galop : il suffit d’avoir d?m?nag? le mois pr?c?dent pour que rien ne soit ?? jour ?? la s?cu et que les transferts de dossier compliquent tout et vous mettent 1 mois et demi de d?lai dans le coin de lorgnette. Apr?s tout, qu’ils prennent leur temps, hein, comme si on avait besoin de sous pour manger. Et puis, tant qu’ils n’auront pas fait leur boulot, de toute fa?on, la gentille mutuelle souscrite ?? l’occasion pour le bonhomme ne peut qu’attendre.

Enfin, l’essentiel, c’est que le doudou s’en soit tir? sans dommage d?finitif. Par contre, ?a lui laisse de bons mois d’emmerdement claquemur? dans la baraque, ?? pas pouvoir faire trop le mariole. D?j??, au bout de quinze jours, il est borderline, le petit ?lectron libre.

Du coup, c’est un peu l’auberge espagnole ?? la maison, et c’est cool, m?me si on aurait pr?f?r? que ce soit pour d’autres circonstances. Du jeu, de la bi?re, pas beaucoup de dodo, en m?me temps, c’?tait le programme assum? du mois de septembre. Mais tous les augures concordent, et le pertinent Bruno aura une fois de plus synth?tis? le bilan de l’?t? en une phrase simplissime mais dont la v?rit? ?clatante ne laisse plus aucun doute :

L’?ponge ?? karma, c’est Sly.

Allez hopopop !!
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Le mot d'humeur du jour
octobre 30, 2009 @ 15:58

Lassée de se tarter l’admin de tout le tintouin, la patate, quitte à reprendre la plume de temps à autre, a déplacé sa littérature ailleurs. Dorénavant, si vous voulez suivre ses élucubrations, ce sera là :

http://sundaysmiler.wordpress.com/

Ya plus qu’à se qu’elle reprenne le temps d’y mettre kek chose ;)

Le quart d’heure misanthrope de la patate
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Monde de merde
octobre 21, 2008 @ 0:08

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas pour faire de l’ironie ou narrer le cours agréable de son existence que la patate chausse sa plume, mais bien pour déverser sur la toile la bile qui jour après jour sape la santé de son petit intérieur pourtant pas délicat. Si véritablement excuse il faut pour cracher sur le dos de ses contemporains, nous mettrons cela sur le compte de la fatigue, et de l’énervement d’une journée partagée entre trains en retard et réunions répétitives.

Une fois de plus, c’est avec un effarement sans bornes que le tubercule constate le manque de savoir-vivre global de son environnement, à croire qu’il a été cultivé sur une autre planète, lointaine et percluse d’utopies. Dans ce train en revenance de Londres, en cette soirée passée en première classe de l’Eurostar, le péquin moyen pourrait naïvement s’attendre au calme relatif de la bétaillère ramenant à la maison les travailleurs partis pour la journée à l’étranger. Quelle misérable preuve de candeur serait-ce là. Non, l’homme d’affaires qui en semaine promène son cul entre capitales est par trop gonflé d’un sentiment de supériorité professionnelle pour ne pas faire profiter son entourage involontaire de toute la suffisance qui émane de sa personne. Parlant à son collègue, il ne peut s’empêcher d’exposer à tout le wagon sa réunion du jour, impliquant tel et tel chef de projet, les centaines de milliers d’euros que leurs actions engagent et l’avenir d’untel au sein de la société, maintenant que son tout frais bambin risque de le faire sortir à des heures décentes du bureau.

De même, la working girl assise non loin, la quarantaine déjà vieille difficilement repoussée à grands coups de séances de stretching et de maquillage très chic, fière de ses rejetons, ne peut s’empêcher au téléphone de s’assurer que la totalité de l’audience profite du menu de la cantine de sa progéniture, des exercices qu’elle a à rendre demain, de son heure de coucher et du bout de téloche qu’elle aura le droit de mater avant de s’endormir. Les trois bambins. Chacun leur tour.

Et la jeunesse fashion de Londres, portable sous le bras pour être sûre d’avoir l’air un peu important, de glousser dans son téléphone en mangeant, exercice certes périlleux mais franchement inintéressant, de chantonner comme si elle était dans sa chambre, de laisser le volume de sa sonnerie au maximum et de minauder avant de décrocher, hésitant de longues secondes à répondre à cet appel d’une importance sans doute cruciale pour l’avenir du ragot londonien! C’est à croire que le monde moderne a oublié que la vie en communauté impliquait parfois de prendre conscience de ce qui nous entoure, quitte à se fouler un peu la sensation d’être le nombril du monde.

Il est vrai que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Mais pourquoi, dans cette promiscuité urbaine, certains considèrent-ils que leur espace vital a la préséance sur celui des autres ? La patate est-elle une extra-terrestre de penser que la juste logique, lorsqu’on est obligé de côtoyer en milieu confiné une masse de gens connus ni d’Eve ni d’Adam, serait de partager équitablement l’espace sans faire chier personne ? Extra-terrestre peut-être pas, extra-urbaine, ça se confirme de plus en plus. Au-delà de l’absurdité de se fatiguer le cerveau et la santé pour une industrie dont la seule préoccupation est de générer plus de blé avec moins de personnes pour faire tourner les moulins à vent, quel peut bien être le sens d’une existence passée à subir celle des autres ?

Pourtant dotée d’un naturel profondément attaché aux valeurs humaines et au respect de l’individu, la patate voit jour après son dégoût de ses contemporains anonymes augmenter à grands coups de transports en commun et de trottoirs squattés. Il lui paraît évident, pour sa part, de se pousser lorsque un quidam plus pressé qu’elle cherche à la dépasser en demandant pardon, de parler à voix basse dans son téléphone lorsqu’elle vient à le décrocher dans un lieu public lorsque sa sonnerie réduite au minimum a attiré son oreille, ou d’éviter de chantonner comme dans sa salle de bains lorsqu’il s’avère qu’elle est plutôt dans le bus. Et d’écouter de la musique avec un casque, dans la mesure où m^ême si elle trouve que celle qu’elle écoute est géniale, elle a conscience du fait que ce n’est pas nécessairement l’avis de tout le monde. Apparemment, c’est une évidence peu partagée. Pourquoi certains s’octroient-ils la permission d’occuper l’espace sonore commun lorsque cela prive les autres de celle de profiter du silence ?

Il semble que beaucoup de nos contemporains aient peur de passer pour insipides, ou faibles, ou sans caractère s’ils n’imposent bruyamment leur présence au reste du monde.

La patate trouve quant à elle que c’est triste d’avoir besoin de prouver que l’on existe pour en avoir la sensation.

Internet, morne plaine…
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Gnaaaaaaargl!
septembre 12, 2008 @ 16:12

Vendredi, 16h et des bananes.
Dans le bureau de la patate, seul plane dans l’air ambiant le timide ronronnement des machines poussives et les r?leries ?touff?es de quelques coll?gues. Peu ?? peu, l’effervescence de la semaine s’efface pour laisser place ?? la molle expectative g?n?rale de la tr?ve du week-end.
A l’horizon du net, la poussi?re pousi?reoit et la brise l?g?re briseoit dans le sillage laiss? par les adeptes des forums et autres chats qui ont d?sert? leurs petits bureaux pour aller retrouver le confort paisible de leurs p?nates ou s’?gailler dans la nature pour de ludiques activit?s. Les conversations se tarissent, et l’inaction installe ses grosses fesses sur le r?seau.
Eh ben ouais, les clients qui ne se d?cident pas, les specs en attente, une motivation qui contemple les pissenlits par la racine font que la patate attend avec impatience que sonne la cloche lib?ratrice, en trompant l’ennui sous Mozilla. D’o?? l’avantage d’?tre dos au mur et d’avoir un voisin de tabl?e qui ne se risquera pas ?? critiquer votre quantit? de travail sous peine de ridicule et de foutage de gueule prononc?.
Allez, plus qu’une heure ?? tirer, et la patate ira se trouver des choses int?ressantes ?? faire ailleurs, tiens!

*** Sous le soleil de Speranzaaaaaaaaa ***
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Nageage dans le bonheur
septembre 5, 2008 @ 11:39

Une fois de plus partis trancher des carottes et peler des oignons, la petite patate et ses enjou?s compagnons ont clos leur mois d’ao?t sur de m?morables instants de franche rigolade et autres quarts d’heure vocaux jubilatoires sous le cagnard des Cara??bes! Cette fois-ci encore, les m?ninges agit?es de nos trublions de l’auberge ont pondu quelques folles id?es culinaires, ainsi que d’improbables ateliers pour joueurs poussi?reux et odorants.
Apr?s tout, qui, devant un trou b?ant de 4m de diam?tre en plein milieu d’une cour, ne penserait pas imm?diatement ?? le combler avec une piscine improvis?e ? C’est en tout cas devenu le r?flexe conditionn? des anciens du temple de la Faille 2007, semble-t-il. D’o?? la pr?sence ?tonnante mais rafra?chissante de cet immense p?diluve en plein milieu de la taverne, qui a vu s’?battre nombre de joueurs en qu?te de fortune, pas rebut?s par le bouillon de culture apr?s trois jours de trempette de pieds tout frais sortis des bottes et de stagnation en plein soleil.
Sur les folles suggestions de Ker le ma?tre-coq, l’auberge s’est de plus offert cette ann?e une luxueuse annexe spa. Nombreux ont ?t? les joueurs (ainsi que pas mal de PNJs, faut bien le dire) ?? venir se faire dorloter, baigner (eh oui, baigner), massouiller ?? l’ombre bienfaisante des tonnelles. On a m?me vu certaines dilapider toute leur fortune ?? y ?tablir leurs quartiers quasi-permanents! Cette zen oasis ?tait bien ?? cent lieues de l’agitation de la taverne de l’Arbre Bar, o?? pendant ce temps-l?? le rhum coulait ?? flots et les concours de lutte faisaient rage. Fichtre, il a suffi ?? la patate de boire une bol?e et de taquiner la carte dans ce lieu de perdition pour s’y faire plumer ses derni?res piastres ! Les nuits au Badabing nous ont ?galement r?serv? leur lot de sayn?tes pittoresques, et les caves de monsieur le marquis doivent encore r?sonner des ?chos de ces chansonnettes pour oreilles averties que tous nous avons tous pouss? avec plus ou moins d’ardeur. Pas s?r que le chat se soit sorti intellectuellement indemne de ce tripot de forcen?s!
En tout cas, la fin du jeu avec nos 4 Pi?ces de 8, arros?e aux cocktails maison par la folle ?quipe du bar, sous les ?clairs et le tonnerre vindicatifs d’un bel orage d’?t? fut un moment bien joyeux (drache except?e). On a vu plus d’un pirate tanguer sous l’effet du roulis, mais aucun qui ait fini dans le lagen! Et bien entendu, comme il serait dommage de ne pas partager avec la terre enti?re les souvenirs pas toujours flatteurs ni pr?sentables de ces quelques jours d?brid?s pass?s loin de la civilisation, les photos sont l??.

En dernier lieu, la patate se doit bien tout de m?me de d?noncer le membre de l’?quipe taverne qui en a le moins branl? cette ann?e : malgr? une f?roce concurrence, la palme ira sans conteste au jeune Basile, qui non content de roupiller toute la journ?e, n’a fait que boire de tout son s?jour ;)

Pou??t, tuuut, tuut, pou?t, tut.
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Monde de merde
août 22, 2008 @ 18:06

C’est avec une joie toute relative et un plaisir pulmonaire plus que douteux que la patate, apr?s quelques doux jours coul?s en Bretagne, a retrouv? cette semaine son nid parisien. Apr?s de belles heures ?? tenter de taquiner le maquereau en mer, ?? faire des galipettes avec les mioches dans le jardin, ou encore ?? contempler l’?clipse de lune dans la campagne, le retour au poisseux macadam de la capitale surcharg?e a tout de m?me quelque chose de l’armageddon des cinq sens!

A peine sortie du train, voil?? d?j?? la patate toute opprim?e par l’absurde troupeau indisciplin? et compact de la foule dont chaque individu ignore superbement l’existence des autres. Bon. Bye bye notion d’espace vital. Et puis c’est le retour ?? la vraie vie des gens civilis?s de la grande ville : les bonnes odeurs d’humain pas lav? dans le bus, les barres de m?tro cir?es au gras collant d’on-ne-veut-pas-savoir-quoi, les odeurs de pisse le long de quasi-toutes les rues (?? croire que le sphincter est un muscle en voie d’atrophie chez l’homme moderne), les bonnes vapeurs de k?ros?ne de bagnole qui surchauffe dans les bouchons ?? chaque passage pi?ton, la symphonie m?lodieuse des klaxons enjou?s (les gens sont pr?venants, ici, on pr?vient le type de devant que peut-?tre le feu va passer au vert alors il faudrait qu’il avance d?j??, malgr? le fait que devant lui la file venant de sa droite bouche le carrefour)! Quel bonheur de retrouver cette capitale avenante, blottie bien au chaud sous sa cloche de pollution au taux d’oxyg?ne proche du minimum requis avant mise en l?thargie automatique du corps humain!

Bref, plus ?a va, plus la patate se dit qu’il va falloir les tirer un de ces quatre, les grands plans pour retourner vivre en zone humainement habitable! Ne seraient tous les aminches qui habitent dans le coin, le mouvement serait plus ais?, mais bon, le d?part ne serait quand m?me pas pour demain. Heureusement, il y a quand m?me bien des avantages qui font supporter l’absurdit? de vivre dans ce genre de climat, mais combien de temps sauront-ils encore opposer leur vigueur aux tracas du quotidien parisien ?

Alors la patate se met sa mauvaise humeur sous le bras du mieux qu’elle peut, tente de ne tuer personne dans les transports en commun, passe sa journ?e ?? insulter le reste du monde dans sa barbiche (oui, je suis misanthrope et agoraphobe si je veux, d’abord, le tout ?tant que les sujets de mes calomnies n’en sachent rien, rapport ?? ce que ma force de frappe reste toute relative!), et r?ve ?? sa future long?re en Bretagne!

Vivement nos plates-bandes anarchiques et notre potager aux l?gumes cultiv?s en d?pit du bon sens !

Y a plus d’saisons, ma bonne dame !
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Le mot d'humeur du jour
juillet 11, 2008 @ 17:32

Alors voil??. On nous parle fonte des glaces, hausse du niveau des mers, pr?vision de p?le Nord en eaux libres pour cet ?t?, retour des dinosaures en col?re, baleines mutantes et r?chauffement global! Bon. C’est moche. Mais cr?vindju, dans tout ?a, pourquoi est-on d?j?? en automne, alors ???

Du coup, la patate marche un peu sur la t?te, tout de m?me. Apr?s un Hydre Omel au soleil et de belles vacances estivales sous le cagnard de l’Italie au mois de mai (enfin quasi, quoi, ne chipotons pas, les photos qui compensent ce que j’ai la flemme d’?crire pourront vous le prouver), voil??-t-y pas que juillet ressemble de fa?on tr?s louche ?? un quelconque novembre! Pour ce beau week-end entre aminches qui se profile au bord de la mer normande, c’est promesse de temps mis?rable, trombes de flotte, et plafond thermique ?? 18°.

Non mais sans rigoler, quand est-ce qu’on bronze, avec tout ?a ? La patate, encha?n?e derri?re son poussif bousin au boulot, aurait bien aim? se faire un peu griller les gambettes et trempoter ses miches dans la grande soupe primordiale, histoire de repousser quelques furtifs instants cette d?gaine de poireau maladif qui lui colle ?? la pelure ! Eh ben peau de nib, on va encore passer 3 jours terr?s dans la baraque, ?? fumer des clopes, boire comme des trous, s’en mettre plein la panse et encha?ner les jeux compliqu?s o?? on sauve le monde de l’invasion des tentacules poulpiques. Bon, c’est pas qu’on aurait fait autrement s’il avait ?t? pr?vu qu’il fasse beau (parce que ?a reste notre activit? de groupe principale), c’est juste qu’au moins, on l’aurait fait au soleil, avec ch?teaux de sable et parties de raquettes en prime !

Si c’est comme ?a, je sens que Draculito va encore manger pour tout le monde, ?a nous d?foulera, et en plus il semblerait qu’il aime ?a!

La patate fait pelure neuve
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Le mot d'humeur du jour
avril 25, 2008 @ 16:15

Depuis quelques temps, d’attentionn?s lecteurs et lectrices faisaient de fa?on r?currente remarquer ?? la patate, molle propri?taire des lieux, que c’?tait un peu le foutoir dans ce potager du web! B?n?ficiant d’un moment de flottement dans son emploi du temps, le suscit? tubercule a donc pris son petit courage ?? deux mains pour affronter la jungle de la CSS et du PHP, redoutant d?s le d?part deux ou trois jours d’upgrade de son blog, ponctu?s de tracas en tous genres, non-marchage de plug-ins, obsolescence de fonctions SQL et shuntage de feuilles de style (sans parler de la perte de sa base donn?es). Que nenni ! Une fois la redoutable machine mise en route, une heure suffit ?? proprement tout mettre ?? jour sans franchement de souci, ce qui ne laissera pas de surprendre tout utilisateur un peu chevronn? de l’internet, qui sait pertinemment que pour changer la moindre virgule, cela peut parfois n?cessiter trois heures de tripatouillage h?sitant!

C’est donc avec bonheur que la patate constate apr?s tout cela qu’enfin ses posts r?apparaissent dans le sens chronologique, et qu’?? part quelques r?glages de couleur ?? reprendre, le train de ses inepties roule de nouveau sur les rails de la modernit?. Elle n’a plus d’excuse pour ne pas raconter c?ans ses tribulations quotidiennes, ?? part le fait de trouver mati?re au papotage. Mais les beaux jours arrivant, sans aucun doute aura-t-elle bient?t de quoi nourrir le ventre avide de son album photo!

Sus au web, le potager n’est plus en friche !

Jingueul belz
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Bla bla bla, Le mot d'humeur du jour
décembre 13, 2007 @ 19:42

Raaaah.

La mollesse hivernale aidant, voil?? la patate en reste d’?criture. ‘C’est une flemme !’ pourront se dire certains. Du fond de son brouillard cotonneux, elle pourra quand ?? elle r?pondre que bon, ben oui, ben nan, pas vraiment, mais enfin quoi quand m?me.

Il faut dire que les 3 derniers mois de convalescence ont livr? leur lot de soir?es tranquilles au nid douillet, de week-ends de cro?tage et d’inactivit? prononc?e. Et quand elle n’a rien ?? dire, la patate se la ferme donc sur le net (que les mauvaises langues s’en donnent ?? cÅ“ur joie, c’est ma tourn?e!). En dehors de la fin des p?rip?ties administratives du doudou qui a fini par recevoir ses allocs de la s?cu une fois retourn? au boulot apr?s 3 mois d’arr?t de travail, le temps s’est doucement ?coul? entre parties de Catane endiabl?es et course folle au Draculito (les initi?s verront tr?s bien de quoi je parle).
Et puis c’est arriv?, la chrysalide est sortie de son soyeux cocon pour ?clore au cÅ“ur de l’automne en papillons ?? grosses rangers, ?? l’occasion du GN Liaisons Dangereuses de la fin novembre. La patate s’est greff?e ?? la joyeuse ?quipe des laquais increvables pour assurer ?? ces ducs et marquises un service d’une qualit? hors pair (il faut dire que l’?quipe de Ker s’?tait d?carcass?e comme jamais sur la bouffe), pendant que le doudou se promenait appareil ?? la main pour tirer le portrait de tout le monde. Preuve en est ici.
Des costumes incroyables dans tous les sens, des joueurs d?cha?n?s, un ch?teau superbe et des musiciens venus faire notre bonheur auditif ont largement contrebalanc? ces interminables piles d’assiettes sales qu’on a tent? d’?couler dans les restes de notre bonne humeur. Vache, la prochaine fois, c’est assiette en carton pour tout le monde et zou ;) . Bref, ?a fait du bien de se replonger un week-end dans une douce autarcie ?? th?me avec ses aminches.
Maintenant, c’est vivement No?l, histoire de pouvoir se reposer un chou??a en famille, m?me si la perspective en laisse augurer une tr?pidante course aux cadeaux dans les boutiques bond?es du tout Paris. La patate n’a plus qu’?? se prendre le courage ?? deux mains, chausser sa hotte et aller p?ter des tibias dans les all?es des grands magasins! L’avait qu’?? s’y prendre plus t?t, comme d’habitude.

Bref, la fin d’ann?e sera une fois de plus partag?e entre course effr?n?e et sieste devant la chemin?e. Le petit tubercule tr?s fatigu? va partir quelques jours compter les boules du p?re No?l en Bretagne, et ?a ne pourra lui faire que du bien d’oublier un temps Paris, les suisses, le boulot et le m?tro.
Pff!Mais une semaine, quand m?me, c’est court.

Parce-qu’il faut savoir taquiner un peu le bambin de temps en temps
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Bla bla bla
septembre 14, 2007 @ 17:00

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